Les risques émergents
Lumière bleue, champs électromagnétiques, nanomatériaux, perturbateurs endocriniens… Le travail évolue et les risques professionnels aussi.
Ces risques nouveaux mettent en jeu des mécanismes insidieux et entraînent des effets sur la santé qui sont mal connus et peuvent être différés.
Qui sont-ils ? Où les trouver ? Que faire ? C’est l’objet de notre focus mensuel sur ces quatre nouveaux risques.
Travail sur écran, travail de nuit, régisseurs, dentistes, etc. : de nombreux professionnels sont particulièrement exposés à cette lumière.
Pour se protéger face à la lumière bleue, il faut s’éloigner suffisamment des sources lumineuses LED, favoriser l’éclairage naturel, éviter de s’exposer en fin de journée et faire des pauses régulières pour reposer les yeux.
- Si vous devez utiliser des sources de lumière artificielle, privilégiez les LED à tons chauds, avec une température de couleur inférieure à 3300 kelvin, donc appauvrie en lumière bleue (les LED classés RG0 ou RG1 selon la norme NF 62471).
- Des protections pour les yeux existent : des sur-lunettes à filtre jaune ou un filtre de lumière bleue installée sur des lunettes correctrices. Néanmoins, l’efficacité de ses protections reste limitée : elle serait de 20 à 30%.
Tout appareil électrique en fonctionnement ou en charge sur batterie génère un CEM.
Ce champ résulte de la combinaison de deux ondes : une onde électrique et une onde magnétique. Leur origine peut être naturelle (champ magnétique terrestre, orage…) ou artificielle (communication sans fil, alarmes, IRM…).
- Matériaux dont au moins 50% de particules présentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm.
- Ils peuvent se présenter sous forme de poudre, d’aérosol ou quasi-gaz, de suspension liquide ou de gel et possèdent des propriétés particulières à cause de leur taille et structure nanométrique.
Nos médecins ont particulièrement apprécié la vidéo de l’émission « C’est pas sorcier » sur le sujet, accessible et ludique. Nous vous la recommandons pour en savoir plus.
Dans l’environnement professionnel, les salariés peuvent être exposés à des perturbateurs endocriniens ayant différentes origines. Il peut s’agir de :
- Matières premières utilisées par l’entreprise : plastifiants et/ou monomères dans la plasturgie, solvants dans l’industrie chimique ;
- Substances rentrant dans la composition de produits utilisés aux postes de travail : peintures, colles, vernis, essences, produits d’entretien :
- Déchets ou sous-produits émis par des procédés mis en œuvre dans l’entreprise (démantèlement d’anciens transformateurs électriques, combustions…).
Comment se protéger des perturbateurs endocriniens ?
- Supprimer les perturbateurs endocriniens, les remplacer par une substance présentant un moindre risque ;
- Limiter l’exposition des travailleurs avec des protections collectives et individuelles ;
- Former et informer les salariés sur les risques et leur prévention : femmes enceintes, allaitantes, en âge de procréer, etc.
Webinaire en replay
Vous êtes dirigeant d’entreprise, responsable d’activités, et vous vous interrogez sur les risques émergents ?
Retrouvez notre webinaire du 21 octobre 2021 en replay.
Pour plus d’informations sur les risques émergents, retrouvez un article dédié à nos ressources sur le sujet.
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